Dans On Class, Deborah Dundas s'entretient avec des écrivains, des militants, des personnes qui travaillent avec les pauvres et d'autres qui sont pauvres sur ce qui se passe lorsque nous ne parlons pas de la pauvreté ou de la classe sociale, et sur ce qui se passera lorsque nous le ferons. Ayant grandi dans la pauvreté, Deborah Dundas savait ce que cela signifiait de vouloir, d'avoir faim et d'aspirer à la dignité sociale et économique ; elle comprenait le poids écrasant de ne pas avoir grand-chose à attendre de soi. Mais même après avoir surmonté la plupart des obstacles habituels auxquels sont confrontés les membres des classes populaires et inférieures, elle se sentait toujours anxieuse quant à sa place, et même dans des espaces relativement sûrs, elle hésitait à aborder le sujet de la classe sociale. Alors que les nouveaux mouvements sociaux ont généré des conversations ouvertes sur le genre et le racisme, les discussions sur la classe sociale incluent rarement les voix de ceux qui sont le plus profondément affectés : la classe ouvrière et les pauvres. On Class est une exploration des façons dont nous parlons des classes sociales : qui raconte les histoires et qui ne les raconte pas, quelles sont celles qui ont tendance à être répétées le plus souvent, et pourquoi cela doit changer. Il pose la question suivante : De quoi ne parlons-nous pas lorsque nous parlons de classe ? Et que pourrait-il se passer si, finalement, nous le faisions ?