Transcription
Le jeudi 9 mai 2024
15 minutes (audio)
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Erin : Bienvenue au balado « Parlons du parlement », où nous vous faisons découvrir le Parlement de l’Ontario.
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David : Tu sais, Erin, je n’avais pas réalisé combien d’anniversaires importants seront soulignés cette année!
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Erin : C’est vrai, David. Nous avons parlé du 131e anniversaire de l’édifice le mois dernier, et ce mois-ci, nous célébrons les 50 ans du Bureau de l’Assemblée législative. Ce n’est pas rien!
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David : Laisse-moi deviner; tu as encore un jeu parfaitement adapté au thème, n’est-ce pas?
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Erin : Eh oui! J’ai toujours un nouveau jeu en réserve. La tentation de te piéger est trop forte!
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David : Un de ces quatre, peut-être que les rôles seront inversés et que c’est moi qui te prendrai à ton propre jeu!
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Erin : Oh, j’aime les défis. Je suis prête!
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David : Je vais devoir penser à quelque chose de particulièrement diabolique pour la prochaine fois. Mais qu’est-ce que tu me réserves aujourd’hui, Erin?
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Erin : Puisque nous soulignons un jubilé d’or aujourd’hui, j’ai pensé qu’il serait amusant de te faire deviner d’autres inventions qui auront 50 ans en 2024. À l’aide de choix de réponse, bien sûr!
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David : Hmm... Ça promet d’être intéressant. Et si on commençait?
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Erin : O.K., c’est parti! Quelle fourniture de bureau couramment utilisée a été inventée en 1974? Le ruban adhésif, le trombone ou la note autocollante (le fameux « post-it »)?
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David : Wow, l’une de ces choses aura 50 ans cette année?
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Erin : Tout à fait. Mais laquelle?
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David : Je suis pas mal certain que le ruban adhésif et le trombone ont été inventés il y a longtemps, donc j’irais avec la note autocollante.
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Erin : Le nombre de faits intéressants que tu connais ne cessera jamais de m’impressionner, David. Bien entendu, tu as raison; c’est bien la note autocollante qui soufflera 50 chandelles cette année.
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David : Tant mieux! Que ferions-nous sans cette fourniture au travail de nos jours…
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Erin : C’est vrai! Ensuite, quel jouet de renom aura aussi 50 ans cette année? Le cube de Rubik, le slinky ou la poupée Bout d’chou?
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David : Wow, une autre colle! Je crois que les Bout d’chou sont trop récentes et que le slinky est assez vieux, alors je vais choisir le cube de Rubik. C’est ma réponse finale.
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Erin : Une autre bonne réponse! Tu sais, je pense n’avoir jamais réussi à résoudre un cube de Rubik, même avec les vidéos montrant comment faire. Je n’ai jamais eu la patience de me rendre au bout.
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David : On est dans le même bateau, Erin! J’étais avec des gens il n’y a pas longtemps, et un enfant de cinq ans a résolu un cube en à peu près 10 minutes. Moi je n’ai malheureusement jamais trouvé la solution.
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Erin : Wow, impressionnant! J’ai une dernière question pour toi. Parmi ces objets, lequel aura 50 ans cette année? La Volkswagen Golf, le code à barres ou les œufs Kinder Surprise?
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David : O.K., ta liste est plutôt diversifiée!
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Erin : Il fallait bien que la dernière question soit un peu plus difficile.
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David : Oh, et elle l’est, ça c’est sûr! C’est vraiment une colle. Je vais choisir au hasard. Le code à barres?
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Erin : Ha! C’était une question piège!
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David : J’aurais dû m’y attendre... Et quelle est la bonne réponse?
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Erin : En fait, les trois – la Volkswagen Golf, le code à barres et les œufs Kinder Surprise – fêteront leur 50e anniversaire en 2024!
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David : Tu m’as eu! Mais tu vois ce que je veux dire : cette année sera l’occasion de célébrer bien des choses, y compris pour nous, au Bureau de l’Assemblée législative.
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Erin : Précisément.
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David : Mais c’est quoi le Bureau de l’Assemblée législative, au juste?
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Erin : Dans d’autres épisodes, nous avons discuté en long et en large de la différence entre « gouvernement » et « Parlement ». Mais où se situe le Bureau de l’Assemblée législative dans tout ça? Est-ce un synonyme pour un de ces termes, ou quelque chose de différent?
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David : Petit rappel : quand on parle du gouvernement, on désigne seulement le Conseil exécutif ou les ministres et leur personnel, ce qu’on appelle souvent la fonction publique de l’Ontario.
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Erin : Quant au terme « Parlement », il désigne l’ensemble des députées et députés à l’Assemblée législative de l’Ontario, tous partis confondus, ainsi que le lieu physique où ces personnes se réunissent pour discuter des enjeux et adopter des lois.
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David : Donc quelle est la place du Bureau de l’Assemblée législative? Pour faire simple, c’est l’organe administratif de l’Assemblée législative de l’Ontario.
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Erin : Autrement dit, le Bureau est distinct du gouvernement. Il embauche son propre personnel, produit ses propres politiques administratives et contrôle son propre budget.
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David : Cette autonomie permet à son personnel d’aider individuellement et collectivement les députées et députés dans leurs divers rôles en Chambre, en comité et en qualité de représentantes et représentants de l’électorat.
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Erin : On retrouve à la tête du Bureau la présidence de l’Assemblée législative, qui tient aussi les rênes de la Commission de régie interne. Cette commission, qui gère les finances de l’Assemblée législative, se compose actuellement du président, d’une ou un ministre et d’une députée ou un député d’un parti reconnu.
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David : La ou le secrétaire de la Commission agit comme greffière ou greffier de l’Assemblée législative et comme principale ou principal fonctionnaire de la Chambre.
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Erin : Autrement dit, cette personne est la directrice générale de l’administration de l’Assemblée. Elle doit vérifier que la Commission de régie interne et la présidence ont toute l’information nécessaire pour prendre des décisions. Elle soutient également les députées et députés.
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David : Nous savons que ça fait beaucoup d’information à assimiler et que ça peut être un peu compliqué pour certaines personnes, donc parlons un peu des services et responsabilités du Bureau de l’Assemblée législative.
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Erin : Aujourd’hui, le Bureau compte cinq divisions : la Division des services administratifs, les Services de gestion des locaux, la Division des services d’information et de technologie, la Division des services parlementaires et la Division du sergent d’armes et du Service de sécurité de l’Assemblée législative.
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David : Avant toute chose, la Division des services administratifs fournit du soutien administratif aux députées et députés et à leur personnel : services financiers, ressources humaines, continuité des activités et achats et opérations.
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Erin : Les Services de gestion des locaux supervisent le Service d’alimentation parlementaire et la Direction des locaux de l’enceinte parlementaire.
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David : La Division des services d’information et de technologie, quant à elle, comprend les Services d’information, les Services technologiques, la Bibliothèque de l’Assemblée législative et le Service de recherche de l’Assemblée législative.
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Erin : Ensuite, il y a la Division des services parlementaires, qui supervise le Service de télédiffusion et d’enregistrement, le Service linguistique et des publications parlementaires, la Direction du protocole parlementaire et des relations publiques et les Services de la procédure.
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David : Et la dernière, mais non la moindre : la Division du sergent d’armes et du Service de sécurité de l’Assemblée législative, qui assure la sécurité dans l’enceinte.
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Erin : Petite anecdote : jusqu’en 2024, il n’y avait que quatre divisions. Les Services de gestion des locaux ont été créés en réponse aux besoins du Parlement, qui évoluent et auxquels il faut s’adapter en continu, même aujourd’hui.
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David : Toutes ces divisions assurent le bon fonctionnement de notre Parlement.
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Erin : C’est vrai, David. Mais si on retourne 50 ans en arrière, certaines de ces entités n’existaient pas ou faisaient partie du gouvernement; ce n’étaient pas des organes indépendants comme l’est le Bureau de l’Assemblée législative.
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David : Mais qu’est-ce qui s’est passé? Pourquoi a-t-on décidé tout à coup de créer cet organe indépendant?
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Erin : Tout ça a commencé dans les années 1960, avec l’élection du premier ministre John Robarts. Petite anecdote : la plus grande bibliothèque de l’Université de Toronto porte son nom et se trouve à seulement quelques minutes de marche de l’Assemblée, au centre-ville de Toronto.
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David : Oh, tiens-toi bien, Erin; voici une double anecdote! John Robarts n’aimait pas le portrait de lui qui était censé être installé dans l’édifice de l’Assemblée législative, donc il a demandé qu’on en fasse un autre. On peut voir ce premier portait dans le hall de la bibliothèque Robarts, à l’Université de Toronto.
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Erin : Excellente double anecdote, David!
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David : Merci, merci. Mais revenons à nos moutons. Le premier ministre Robarts a entrepris des réformes dans beaucoup de domaines, notamment une modernisation des bureaux du gouvernement et des ministères. Mais vu ces changements, il était nécessaire que le Parlement subisse lui aussi des modifications.
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Erin : Dans le discours du Trône de 1972, il était dit qu’une commission devait être créée pour revoir les fonctions et processus de l’Assemblée, bonifier le rôle des députées et députés en Chambre et améliorer les liens entre la députation et l’électorat.
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David : Peu après, la Commission d’étude sur l’Assemblée législative de l’Ontario a été mise sur pied. Elle était dirigée par trois commissaires représentant chacun l’un des trois partis reconnus à l’Assemblée à l’époque.
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Erin : Ce groupe a vite été surnommé la Commission Camp, d’après le nom de son président, Dalton Camp. Petite anecdote : Dalton Camp était un organisateur politique et un journaliste de renom qui a été nommé Officier de l’Ordre du Canada en 1994.
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David : La Commission Camp a déposé cinq rapports sur divers sujets, comme la rémunération des députées et députés, les règles et procédures de la Chambre, les installations médiatiques et physiques de l’édifice, et l’administration et les services de l’Assemblée.
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Erin : C’est grâce à ces rapports que le Bureau de l’Assemblée législative existe aujourd’hui.
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David : Figurait parmi les recommandations faites par la Commission la création d’un bureau indépendant pour la présidence de l’Assemblée législative afin que la gestion du personnel et l’administration quotidienne de l’Assemblée soient distinctes du gouvernement.
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Erin : Ce pas de géant a permis à l’Assemblée législative de contrôler ses propres affaires, et à la présidence d’avoir un rôle cadrant mieux avec celui d’autres parlements semblables, dont ceux de la Grande-Bretagne et d’Ottawa.
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David : En décembre 1974, un projet de loi modifiant la Loi sur l’Assemblée législative a été déposé puis adopté, mettant officiellement en application beaucoup de recommandations de la Commission et créant le Bureau de l’Assemblée législative.
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Erin : Ce projet de loi a reçu la sanction royale le 20 décembre 1974, donc il y aura 50 ans de cela cette année.
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David : Cette première version du Bureau de l’Assemblée législative n’était pas aussi sophistiquée que celle que nous connaissons aujourd’hui. Au départ, le Bureau se composait de la présidence et de la vice-présidence, de la greffière ou du greffier et de la sergente ou du sergent d’armes. Petite anecdote : à l’époque, le greffier était Roderick Lewis; il avait succédé à son père. Au total, père et fils ont assumé la fonction de greffier de l’Assemblée pendant 60 ans.
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Erin : À la fin des années 1970, le Bureau s’est agrandi avec l’ajout de la Bibliothèque de l’Assemblée législative et des services d’achats, d’alimentation et de visites. C’est aussi à ce moment que la première Division des services administratifs a été mise en place.
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David : Les quarante années suivantes, d’autres services ont vu le jour pour répondre aux besoins changeants du Parlement, mais toujours dans le respect de l’objectif initial de la Commission Camp, c’est-à-dire aider le plus possible la députation et l’Assemblée, et établir des liens entre celles-ci et la population ontarienne.
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Erin : Mais la création d’une division ne fait même pas partie des moments phares de l’histoire du Bureau de l’Assemblée législative. C’est plutôt un protocole d’entente signé en 1988...
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David : Tout à fait, Erin. À mes débuts, on parlait encore de ce protocole d’entente. Les personnes qui travaillaient au Bureau depuis le tout début trouvaient que c’était une réussite collective qui donnait de la crédibilité au Bureau, que c’était une réelle source de fierté. Tout le monde avait l’impression qu’il n’y avait plus de retour en arrière possible. Nous allions de l’avant avec une entente réellement distincte et nouvelle.
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Erin : Pourquoi ce protocole était-il si important David?
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David : Parce qu’il s’agissait d’un document signé par le ministère des Services gouvernementaux et des Services aux consommateurs et le président de l’Assemblée pour transférer le contrôle de l’enceinte de l’Assemblée au Bureau de l’Assemblée législative. Avant, c’était le gouvernement qui était responsable de l’édifice de l’Assemblée législative et de l’édifice Whitney, à côté.
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Erin : Après la signature du protocole, tous les services de l’enceinte ont été transférés au Bureau.
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David : Jusque-là, malgré l’existence du Bureau, beaucoup de services relevaient de ministères.
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Erin : Après la signature du protocole, l’objectif de la Commission Camp, soit la création d’un bureau distinct pour superviser l’ensemble des fonctions de l’Assemblée, a finalement été atteint. Petite anecdote : dans les années 1990, l’édifice a fait l’objet d’importants travaux de réfection, travaux principalement suggérés dans le dernier rapport de la Commission. La première phase a même été terminée à temps pour le centenaire de l’édifice, en 1993.
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David : Aujourd’hui, le Bureau de l’Assemblée législative compte près de 500 employées et employés répartis dans ses cinq divisions.
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Erin : Les emplois au Bureau se sont beaucoup diversifiés depuis 1974.
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David : Oui, la diversité des rôles au Bureau me surprendra toujours.
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Erin : Qu’est-ce que tu veux dire?
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David : Eh bien, puisque tout a commencé avec seulement quelques personnes occupant des postes plutôt administratifs, ça m’épate de voir que nous avons aujourd’hui des services de télédiffusion, des services financiers et des services de protection, tout ça sous un même toit.
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Erin : Ah, je comprends ce que tu veux dire. C’est en effet assez incroyable quand on pense à tout ce qui est accompli au Bureau de l’Assemblée législative.
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David : C’est vrai Erin. En fait, le Bureau est presque un village à part entière ayant pour mission de veiller à ce que le Parlement soit ouvert, accessible et fonctionnel en tout temps pour sa députation et la population de l’Ontario.
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Erin : Bien dit, David.
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David : Merci, merci. J’essaie de soulever des faits intéressants pendant nos épisodes, tu sais.
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Erin : Je ne pourrais pas les animer sans toi, David.
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David : Arrête, tu vas me faire rougir!
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Erin : Je crois que c’est ce qui conclut notre épisode.
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David : Je crois aussi, Erin. Nous avons parlé de beaucoup de choses aujourd’hui, autant passées que présentes.
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Erin : On peut vraiment dire que nous avons présenté l’âge d’or du Bureau de l’Assemblée législative.
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David : Parce que c’est le jubilé d’or cette année?
[00:13:59]
Erin : Bon, c’était plus prometteur dans ma tête...
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David : Sans doute, haha!
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Erin : Bref, je ne crois pas que nous ayons trouvé 50 anecdotes, mais ça aurait été plutôt chouette!
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David : Nous essaierons la prochaine fois! Combien d’anecdotes avons-nous réussi à intégrer dans l’épisode?
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Erin : J’en ai compté six!
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David : Ce n’est pas notre meilleure performance, mais nous ferons mieux la prochaine fois!
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Erin : Toujours plus haut, toujours plus loin! Merci d’avoir écouté le balado « Parlons du parlement », où nous vous faisons découvrir le Parlement. Mais nous devons vous laisser, je crois entendre les cloches.
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David : À la prochaine!
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Erin: Le balado Parlons du parlement est une production de Protocole parlementaire et relations publiques pour l’Assemblée législative de l’Ontario. Les médias sociaux sont gérés par Protocole parlementaire et relations publiques pour l’Assemblée législative de l’Ontario. Les recherches additionnelles sont fournies par le Service de la recherche à la table pour l’Assemblée législative de l’Ontario. Merci de nous écouter. Si vous avez aimé l’épisode d’aujourd’hui, merci de nous encourager en partageant le balado et en vous y abonnant. Pour voir d’autres anecdotes sur le Parlement de l’Ontario, suivez-nous sur Twitter et Instagram : @parloneducation. Et en anglais : @onparleducation. Merci encore et à la prochaine.