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Le 9 novembre 2023
13 minutes (audio)
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Erin : Bienvenue au balado Parlons du parlement, où nous vous faisons découvrir le Parlement de l’Ontario. Le 11 novembre est le jour du Souvenir au Canada. C’est le moment pour les Canadiennes et les Canadiens d’honorer les hommes et les femmes ayant servi leur pays, et ceux qui continuent de le faire en temps de guerre, de conflit ou de paix. Pour souligner ce jour important, nous avons jugé bon de nous arrêter pour honorer la mémoire de certains de nos élus qui, en plus du Parlement de l’Ontario, ont servi notre pays pendant les deux guerres mondiales.
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David : Les trois hommes dont nous parlerons aujourd’hui ont défendu leur pays, et se sont aussi battus pour les droits de leurs électrices et électeurs comme députés. Ils ont laissé une marque indélébile à l’Assemblée législative de l’Ontario.
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Erin : Cependant, n’allons pas croire qu’il s’agit là des seules personnes ayant servi et sous les drapeaux, et à l’Assemblée législative. Les exemples sont innombrables : d’autres personnalités ont été tout aussi marquantes. On en a pour preuve les photographies multiples, qui font partie des traditions les plus notoires de l’Assemblée.
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David : Ces photographies présentent les photos individuelles des membres élus de chaque législature. Celle de la 14e législature – que l’on peut voir au deuxième étage de l’édifice – compte 13 députés portant l’uniforme militaire.
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Erin : La 14e législature fut celle de 1914 à 1919, soit celle de la Première Guerre mondiale.
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David : Une autre tradition parlementaire visible dans l’édifice est réservée à la présidence de l’Assemblée législative : au terme du mandat de chaque président, on peint son portrait pour le joindre à tous les autres qui ornent les murs au premier étage.
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Erin : Chaque président peut faire personnaliser son portrait par des marques importantes à ses yeux. Toutefois, dans chaque tableau, il porte l’uniforme traditionnel de ses fonctions : une toge noire avec jabot blanc, un peu comme les avocates et avocats.
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David : À cause de la tenue traditionnelle dans les portraits, on peut difficilement savoir que parmi les quatorze titulaires de ce poste des années 1930 aux années 1980, on en compte neuf qui ont servi pendant la Première ou la Seconde Guerre mondiale.
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Erin : Thomas Ashmore Kidd et James Howard Clark sont deux présidents parmi les neuf qui se sont distinguées comme militaires. Ils ont tous deux combattu pendant la Première Guerre mondiale avant leur élection à l’Assemblée législative de l’Ontario.
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David : Thomas Ashmore Kidd naît le 1er mai 1889 à Burritts Rapids, une petite ville au sud d’Ottawa. Il est l’un des cadets d’une famille de huit enfants. Après avoir fréquenté l’école locale, il étudie à Toronto. Puis, il s’installe à Kingston comme marchand de gros, pratiquant le commerce du cacao, des conserves, du sucre et des allumettes.
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Erin : En 1910, Thomas Kidd s’enrôle dans le 56e régiment Grenville Lisgar. Quand la guerre éclate en 1914, il compte près de cinq années de service comme officier.
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David : Son bataillon fait partie des premiers détachements canadiens envoyés en Europe. Les soldats s’embarquent pour la traversée le 3 octobre 1914.
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Erin : Le bataillon arrive à Shorncliffe, en Angleterre, avant d’être envoyé au front, en France, au mois de février 1915.
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David : En avril, le bataillon se trouve à Ypres, et c’est là que le lieutenant Thomas Kidd participe à l’une des premières batailles livrées par les soldats canadiens pendant la Première Guerre mondiale. Ce sera aussi l’une des plus meurtrières.
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Erin : Pendant la bataille, le lieutenant Kidd est blessé par balles au bras et à l’épaule gauche et subit une autre blessure à la tête.
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David : Il est transporté à un hôpital de Londres, où il se rétablit de ses lésions au bras et à l’épaule. Mais malheureusement, sa blessure à la tête lui laisse des séquelles qui l’empêchent de retourner au front.
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Erin : Il est décoré de la Médaille de la bravoure pour ses actes pendant la bataille d’Ypres, avant d’être renvoyé au Canada, où il reste en service actif jusqu’en 1920. Lorsqu’il quitte l’armée, il détient le grade de major.
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David : Après la guerre, M. Kidd développe un intérêt pour la politique. Il se fait élire comme conseiller municipal à Kingston avant d’aspirer à la politique provinciale.
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Erin : Il est élu à la législature ontarienne en 1926 comme député de Kingston. Réélu en 1929, il devient le 18e président de l’Assemblée législative de l’Ontario. Il demeure à ce poste jusqu’en 1934, année où il retourne dans le commerce de gros.
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David : Toutefois, il ne perd jamais la politique de vue. En 1945, M. Kidd est élu à la Chambre des communes du Canada, où il fait partie du comité mixte des anciens combattants, et continue de défendre les droits des vétérans tout au long de son mandat.
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Erin : Thomas Kidd quitte la politique en 1950 pour redevenir homme d’affaires à Kingston. Il décède en décembre 1973 à l’âge de 84 ans.
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David : Une rue et une aile d’un hôpital de Kingston ont été nommées en son honneur.
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Erin : James Howard Clark fut le 20e président de l’Assemblée législative de l’Ontario. Comme Thomas Kidd, il a combattu pendant la Première Guerre mondiale avant de s’intéresser à la politique.
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David: James Howard Clark naît le 11 mai 1888 à Ingersoll, une petite localité non loin de London. Après l’école secondaire, il quitte son village pour fréquenter l’université à Toronto. En 1914, il entre à la faculté de droit à l’Osgoode Hall.
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Erin : Toujours étudiant, il s’enrôle dans le 96e régiment Lake Superior. La guerre ayant été déclarée en Europe, son régiment s’embarque pour l’Angleterre le 2 avril 1916. Une fois là-bas, M. Clark réussit une formation et des cours supplémentaires avant d’être transféré au 4e bataillon du Corps de mitrailleurs canadien.
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David : C’est au sein de ce corps que le lieutenant Clark participe à la bataille de la Somme pendant l’été et l’automne 1916, bataille où il subit des blessures par balles à la main gauche et à la joue.
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Erin : Après sa convalescence dans un hôpital anglais, le lieutenant Clark retourne au combat, participant à certaines des plus grandes batailles de la Première Guerre mondiale : Passchendaele, Canal du Nord, Valenciennes et la crête de Vimy.
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David : À la bataille de la crête de Vimy, le lieutenant Clark et les autres membres du Corps de mitrailleurs canadien jouent un rôle prépondérant dans la prise de cette crête hautement stratégique.
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Erin : Ce sera l’une des plus grandes victoires des Forces armées canadiennes pendant cette guerre.
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David : Le capitaine Clark, promu pour sa bravoure vers la fin de la guerre, rentre au Canada à bord du H.M.T.S Winifredian le 17 juillet 1919.
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Erin : Rentré au pays, M. Clark décroche son diplôme en droit; il est admis au barreau en 1920. Il commence à exercer le droit à Windsor, en Ontario, avant d’ouvrir son propre cabinet, dont il demeurera propriétaire jusqu’à la fin de sa vie.
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David : Renommé comme avocat de la défense en droit criminel, il développe durant cette période un vif intérêt pour la politique. Il se porte candidat pour la circonscription provinciale de Windsor-Sandwich en 1934. Sans grande surprise, il remporte l’élection.
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Erin : Pendant son mandat, M. Clark se fait connaître pour son impartialité et sa façon directe d’aborder les sujets délicats. C’est donc tout naturellement qu’il est choisi et nommé président de l’Assemblée législative en 1939. En fait, il présidera l’Assemblée pour ce qui deviendra l’une des plus longues sessions parlementaires de l’histoire de l’Ontario.
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David : Devenu le 20e président de l’Assemblée législative ontarienne, M. Clark occupe ces fonctions pour la majorité du temps que durera ce que la postérité appellera la Seconde Guerre mondiale. Durant son mandat, il encadre l’adoption de plusieurs textes législatifs en lien direct avec la guerre, notamment une loi pour les enfants déplacés en Ontario en raison des combats.
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Erin : James Howard Clark se retire de la vie politique en 1943 et retourne à sa pratique du droit à Windsor. Il décède le 15 août 1952 à l’âge de 64 ans.
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David : Tu sais Erin, il y a une chose à propos de M. Clark que j’ai toujours trouvée intéressante : il a été le dernier président de l’Assemblée à recevoir son siège parlementaire en cadeau à la fin de son mandat.
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Erin : Oui, c’est vrai. Et c’est peut-être pour cette raison qu’il a été immortalisé avec son siège dans son portrait, qu’on peut voir aujourd’hui dans l’aile ouest de l’édifice.
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David : Parlant de commémoration à l’Assemblée législative, il nous reste une personnalité à qui rendre hommage aujourd’hui : John Weir Foote.
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Erin : John Weir Foote naît le 5 mai 1904 à Madoc, une petite localité au nord de Kingston, en Ontario.
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David : Il fait ses études à l’Université Western Ontario à London, en Ontario, et à l’Université Queens de Kingston. Il entre ensuite au Collège Presbytérien avant de devenir prêtre.
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Erin : En décembre 1939, après le début de la Seconde Guerre mondiale, M. Foote s’enrôle comme aumônier dans les Forces canadiennes. Il est affecté au régiment Royal Hamilton Light Infantry.
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David : En sa qualité d’aumônier du régiment, il reçoit le grade honorifique de capitaine.
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Erin : Le régiment du capitaine Foote est envoyé en Angleterre. Une fois là-bas, des ordres l’envoient participer à un raid-surprise qui doit sonder les défenses allemandes sur la côte française.
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David : Le contingent d’environ 5 000 hommes dont fait partie le capitaine Foote tente de traverser en secret la Manche pour aborder à Dieppe, en France, le matin du 19 août 1942.
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Erin : Mission principalement sous commandement canadien, le raid sur Dieppe sera l’une des opérations les plus meurtrières pour les Forces canadiennes pendant la guerre, quoique beaucoup sont d’avis qu’il sera décisif pour la planification des débarquements du jour J deux ans plus tard.
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David : Le capitaine Foote et son régiment abordent le rivage du côté ouest de la promenade, devant la ville de Dieppe. Après être parvenus à mettre hors combat un bâtiment lourdement fortifié et les emplacements de tir abrités en périphérie de la ville, ils livrent de violents combats de rue avec l’ennemi.
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Erin : Pendant huit heures d’épuisants combats, le capitaine Foote se fait un devoir d’aider et de sauver autant de frères d’armes qu’il peut. On le voit déambuler calmement sur la plage, traiter les blessés et les tirer vers l’arrière, jusqu’au poste médical, avant de retourner secourir d’autres soldats tombés.
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David : Quand la péniche de débarquement arrive enfin pour évacuer les survivants, le capitaine Foote aide une foule de blessés à monter à bord, souvent au prix de grands risques pour lui-même. Il va jusqu’à aider à évacuer des soldats blessés d’un bateau incendié par le feu ennemi.
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Erin : Le capitaine Foote, qui aurait pu se replier à bord de nombreux bateaux successifs, décide chaque fois de rester pour porter secours à d’autres frères d’armes. Quand le dernier bateau s’apprête à partir, il saute par-dessus bord et se laisse capturer, afin de continuer à soigner les soldats blessés restés derrière.
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David : Pour sa bravoure et ses actes héroïques lors du raid sur Dieppe, le capitaine Foote se voit décerner la Croix de Victoria, la plus haute décoration militaire du Commonwealth.
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Erin : John Foote est le seul aumônier canadien à avoir reçu cette décoration.
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David : Après la guerre, il choisit de rester dans les services d’aumôniers du Canada jusqu’à sa démobilisation en 1948. Il a alors atteint le grade de major.
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Erin : Plus tard cette année-là, M. Foote se présente comme candidat pour la circonscription provinciale de Durham. Il remporte l’élection avec une avance de plus de 1 300 votes.
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David : Il sera réélu à deux reprises et restera député provincial jusqu’en 1959. Durant ses mandats successifs, il occupera plusieurs postes prestigieux, notamment un au Conseil des ministres.
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Erin : Après sa retraite de la politique, John Foote déménage à Coburg avec son épouse. Il décède en mai 1988 à l’âge de 83 ans.
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David : En plus d’une filiale de la Légion royale canadienne et d’un manège militaire portant son nom, John Foote est immortalisé dans l’édifice de l’Assemblée législative de l’Ontario. Son nom, avec mention de la Croix de Victoria, figure à quatre endroits sur les murs de marbre au premier étage.
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Erin : Et parmi les centaines de noms inscrits sur les murs, son nom est le seul à être suivi des initiales honorifiques « VC » pour ses actes de bravoure.
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David : On se souvient donc de John Foote, de James Clark et de Thomas Kidd pour leur service comme parlementaires de l’Ontario, mais aussi pour leurs actions héroïques en temps de guerre. Leurs portraits et les inscriptions à leur nom ne sont qu’une façon de perpétuer leur mémoire et leur héritage.
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Erin : Même si nous n’avons pu rendre hommage qu’à trois personnalités remarquables, en ce jour du Souvenir, nous les honorons de pair avec une infinité d’autres hommes et femmes qui ont fait entendre leur voix à l’Assemblée législative, et qui ont servi ou servent toujours notre pays.
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David : Merci d’avoir été des nôtres pour cette réflexion lors de ce très spécial épisode du balado Parlons du parlement.
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Erin : Nous devons maintenant vous laisser, je crois entendre les cloches.
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Erin : Le balado Parlons du parlement est une production de Protocole parlementaire et relations publiques pour l’Assemblée législative de l’Ontario. Les médias sociaux sont gérés par Protocole parlementaire et relations publiques pour l’Assemblée législative de l’Ontario. Les recherches additionnelles sont fournies par le Service de la recherche à la table pour l’Assemblée législative de l’Ontario. Merci de nous écouter. Si vous avez aimé l’épisode d’aujourd’hui, merci de nous encourager en partageant le balado et en vous y abonnant. Pour voir d’autres anecdotes sur le Parlement de l’Ontario, suivez-nous sur Twitter et Instagram : @parloneducation. Et en anglais : @onparleducation. Merci encore et à la prochaine.