Épisode 29 : Une page d’histoire : le Journal des débats

Transcription

Le 8 février 2024

15 minutes (audio)

 

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Erin : Bienvenue au balado « Parlons du parlement », où nous vous faisons découvrir le Parlement de l’Ontario!

 

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David : Je suis heureux d’être de retour ce mois-ci, Erin, pour un autre épisode vraiment excitant!

 

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Erin : Moi aussi David! On pourrait même dire que je ne me fais aucun sang d’« encre » pour le sujet d’aujourd’hui…

 

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David : Haha! J’allais justement dire que notre parcours pour cet épisode était déjà bien « tracé ».

 

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Erin : Même si nos calembours sont des pièces d’anthologie, je crois qu’il est temps de passer à notre sujet du jour!

 

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David : Tu as sans doute raison, Erin. Reste que nous n’avions pas la langue dans notre poche aujourd’hui!

 

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Erin : Voyons si nous pouvons rester sur cette belle lancée avec un jeu classique qui n’est pas du toc : vrai ou faux!

 

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David : Tu sais quoi? J’ai même hâte à de me faire poser des colles. Il me semble que la dernière fois que tu m’as interrogé remonte à loin...

 

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Erin : C’est vrai, hein? J’ai donc pensé que ce serait chouette de reprendre une vieille recette.

 

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David : Tu veux dire, vieux comme moi?

 

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Erin : Je n’oserais jamais te qualifier de vieille branche, David! Juste quelqu’un de sympa!

 

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David : Espérons alors que je serai rusé comme un renard à ton jeu.

 

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Erin : On dirait que tu es prêt! Voici la première question. Vrai ou faux : comme membre du public, tu n’as pas le droit d’apporter un crayon dans la Chambre pendant une séance de l’Assemblée législative de l’Ontario.

 

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David : Bien des gens n’en reviendront pas, mais c’est vrai! C’est une règle qui remonte à des siècles. Je suis certain qu’on va en parler aujourd’hui.

 

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Erin : Doublement oui, David! Question suivante. Les ordinateurs sont interdits partout dans la Chambre pendant les débats. Vrai ou faux?

 

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David : Je sais que c’est faux. Si vous avez assisté à une partie d’un débat en personne ou vu un débat à la télé dernièrement, vous aurez sans doute remarqué quelques personnes assises avec un ordinateur portable en pleine Chambre!

 

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Erin : Une autre bonne réponse! Ces gens pourraient bien avoir un rôle important à jouer dans l’épisode d’aujourd’hui. Bon, dernière question; j’ai gardé la plus difficile pour la fin.

 

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David : Je n’en attendais pas moins de toi, Erin. Jouer à tes jeux, c’est ça.

 

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Erin : Ça te prend une fin percutante! Bon, allons-y. Vrai ou faux. Jusqu’aux années 1850, le fait de rapporter publiquement les travaux du Parlement britannique constituait une infraction punissable.

 

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David : Hmm. Tu trouves toujours une question qui me fait douter de moi-même. Je sais qu’autrefois, c’était effectivement interdit par la loi de rapporter publiquement les travaux du Parlement britannique, mais c’est toujours l’année que tu donnes qui me laisse perplexe. Bon, je vais y aller avec mon intuition et dire que c’est faux.

 

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Erin : Tu as beau te plaindre et dire que le jeu est difficile, c’est presque impossible de te prendre en défaut, David! Troisième bonne réponse aujourd’hui!

 

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David : Oh, wow! Celle-là, c’était comme jouer à pile ou face.

 

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Erin : Au cas où vous ne l’auriez pas déjà deviné, l’épisode d’aujourd’hui porte sur les écrits de tout ce qui se passe au Parlement. De nos jours, ces écrits sont surtout appelés le « Journal des débats », terme que nous emploierons aujourd’hui.

 

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David : Mais d’où vient le terme « Journal des débats », justement? Comment est-on arrivé à la forme qu’on lui connaît aujourd’hui? C’est précisément sur cela que portera cet épisode.

 

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Erin : Pour comprendre comment le « Journal des débats » fonctionne aujourd’hui, il faut jeter un œil sur ses origines.

 

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David : Même si le Parlement a existé sous différentes formes depuis le 14e siècle en Grande-Bretagne, il n’y avait jamais vraiment eu de registre de ce qui se disait en Chambre. Le secret était gardé pour protéger les députés contre toute tentative du monarque de limiter leurs pouvoirs et privilèges.

 

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Erin : Il y avait plutôt un document officiel, accessible au public, sur les actions posées par l’Assemblée, par exemple l’identité des personnes ayant voté pour tel ou tel projet de loi, mais il n’y avait aucune consignation de ce qui se disait pendant les débats.

 

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David : On jugeait que la publication de ces propos contreviendrait au privilège parlementaire. La personne trouvée coupable d’une telle publication pouvait être mise à l’amende, congédiée ou emprisonnée.

 

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Erin : Il faudra attendre 1803 pour que tout ça change.

 

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David : À l’heure où ce qui se disait en Chambre suscitait un intérêt croissant, le Parlement britannique, alors vivement critiqué par le public, a fini par autoriser un homme du nom de William Cobbett à publier des résumés non officiels des débats dans son magazine « Cobbett’s Weekly Political Register ».

 

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Erin : Voici une anecdote : même s’il était autorisé à publier les premiers comptes-rendus des travaux de la Chambre, William Cobbett a fini par être emprisonné après avoir été jugé coupable de diffamation pour un article contre le gouvernement britannique.

 

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David : Autre anecdote : cet article de Cobbett a été publié par nul autre que Thomas Hansard, l’homme même qui a donné son nom au journal dont nous traitons dans l’épisode d’aujourd’hui.

 

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Erin : Bien trouvé, David! Les doubles anecdotes sont rares!

 

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David : Je sais! Mais je trouvais qu’ici, c’était vraiment justifié.

 

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Erin : C’est indiscutable! Mais pour revenir à Thomas Hansard, il a été imprimeur et éditeur dans la région de London. M. Hansard et M. Cobbett ont en fait travaillé ensemble pendant des années, avant que Cobbett vende son magazine à Hansard en 1811.

 

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David : Le nouveau propriétaire a rebaptisé l’hebdomadaire « Hansard Parliamentary Debates », soit le Journal des débats Hansard. Au fil du temps, on a fini par dire « Hansard » tout court, soit le « Journal des débats » en français.

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Erin : Cobbett et Hansard n’ont jamais employé quelqu’un pour siéger à la Chambre et prendre des notes pendant les travaux. Ils colligeaient plutôt leurs rapports à partir de différentes sources, y compris divers journaux du matin locaux. Donc les premières éditions du « Journal des débats » n’étaient pas d’une exactitude toujours fiable.

 

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David : Thomas Hansard est décédé en 1833, mais ses frères cadets ont repris l’hebdomadaire et l’ont même fait croître, embauchant des reporters officiels. L’hebdomadaire a survécu à tous les concurrents qui ont tenté de le déloger comme rapporteur des travaux de l’Assemblée législative.

 

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Erin : Henry Hansard, le neveu de Thomas, a fini par réorienter l’hebdomadaire en 1889, mais le nom de famille Hansard était déjà devenu synonyme des comptes-rendus quotidiens, nom qui sert encore dans beaucoup de pays à désigner la transcription quotidienne des travaux du Parlement.

 

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David : Anecdote : près de 30 pays appellent toujours « Hansard » le journal officiel des travaux de leur parlement.

 

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Erin : À l’extérieur de la Grande-Bretagne, il faudra attendre un peu plus longtemps avant de voir une transcription quotidienne des débats prendre racine au Canada. Après la Confédération en 1867, il s’est écoulé quelques années avant que les comptes-rendus de tous les débats deviennent courants; au Sénat en 1871 et à la Chambre des communes en 1875.

 

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David : Ces comptes-rendus remplaçaient un « album Hansard » constitué à partir de coupures de journaux, mais ce n’est qu’en 1880 qu’on a nommé une équipe officielle pour la transcription des travaux de la Chambre des communes. Une telle équipe a été engagée pour le Sénat en 1916.

 

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Erin : Ces premières transcriptions officielles du Journal des débats étaient produites en plusieurs étapes. Des sténographes transcrivaient les échanges au fur et à mesure. Ces notes étaient ensuite dictées à des dactylos, qui tapaient le texte définitif.

 

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David : Le but, c’était de produire des comptes-rendus sténographiques, mot à mot des travaux de la Chambre.

 

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Erin : Anecdote : il semble que le Parlement britannique a « emprunté » au Journal des débats canadien l’idée des transcriptions mot à mot. En 1909, ce dernier est passé des résumés, commencés par Thomas Hansard, aux comptes-rendus substantiellement mot à mot que l’on connaît aujourd’hui.

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David : En Ontario, il y a toujours eu, depuis l’époque de la Confédération, un « Journal de la Chambre » diffusé publiquement. Ce journal présentait un compte-rendu détaillé des activités de la Chambre [ce qu’on appelle aussi les Procès-verbaux] et des extraits de divers discours.

 

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Erin : Les autres comptes-rendus, sporadiques dans le meilleur des cas, comprenaient des transcriptions de la Commission des Comptes publics, c’est-à-dire la commission chargée d’examiner tous les comptes publics et les rapports du vérificateur général, et certains discours des chefs de parti et des critiques financiers.

 

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David : Dans les années 1930, la volonté de se doter d’un journal public plus exhaustif des débats parlementaires en Ontario avait suscité l’idée de confier le Journal des débats à un service permanent à temps plein pour l’Assemblée législative. Malheureusement, le premier ministre Hepburn a rejeté l’idée en 1935, principalement en raison des dépenses qu’engendrait ce service pendant la Grande Dépression.

 

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Erin : C’est en 1944 que le premier service maison de transcription mot à mot du Journal des débats a été lancé en Ontario. Cette année, ce mois-ci en fait, marque son 80e anniversaire! Les premières transcriptions étaient imprimées sur ce qu’on appelait du « papier pelure d’oignon », un papier mince, souvent translucide, choisi parce qu’on pouvait l’utiliser avec du papier carbone pour en faire rapidement des copies.

 

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David : Anecdote : il n’y avait pas un soupçon d’oignon dans le papier pelure d’oignon. On l’appelait comme ça parce que sa texture mince et sèche rappelait un peu celle d’une pelure d’oignon.

 

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Erin : Ce papier était fragile; c’est pourquoi le Parlement ontarien l’a remplacé par des transcriptions polycopiées. Ce procédé consiste à reproduire un texte dactylographié sur stencil, passé à l’encre dans une machine spéciale pour produire des copies rapidement; c’est un peu l’ancêtre du photocopieur. Ce nouveau précédé a aussi permis de regrouper des parties du Journal des débats en volumes. En fait, certaines polycopies se trouvent encore aujourd’hui à la Bibliothèque de l’Assemblée législative.

 

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David : Malgré l’accélération de la production que permettait ce nouveau système de reprographie, il devenait de plus en plus ardu de trouver des sténographes compétents pour transcrire les débats de la Chambre.

 

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Erin : C’est pourquoi en 1957, on a commencé à enregistrer les débats de la Chambre de l’Assemblée législative de l’Ontario sur bande audio. Ainsi, les dactylos et les sténographes pouvaient produire ensemble les transcriptions à partir des enregistrements, ce qui était plus rapide.

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David : Malgré toutes ces avancées, ce n’est qu’en 1970 que le Journal des débats est devenu un service à temps plein sous l’autorité du président de l’Assemblée législative de l’Ontario. Jusqu’à ce moment, le Journal des débats avait toujours été produit par un fournisseur externe.

 

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Erin : La technologie a poursuivi ses progrès. On a fini par introduire des sténographes automatiques pour accélérer encore cette tâche.

 

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David : Un seul acteur du système original demeurait, les dactylos, qui ont également fini par disparaître. Le traitement de texte les a remplacés à la fin des années 1970, ce qui a amélioré les capacités de révision. En plus, les transcriptions améliorées dès le premier jet pouvaient aussi être envoyées à une imprimante par modem, ce qui a grandement accéléré tout le processus de production.

 

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Erin : Malgré cette modernisation, l’Ontario continuait de ne produire qu’un seul numéro quotidien du Journal des débats de la Chambre. Les réunions des comités n’étaient toujours pas enregistrées systématiquement, mais tout cela a changé dans les années 1980.

 

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David : En 1989, la technologie permettait au service du Journal des débats de produire des copies de tous les travaux de la Chambre ainsi qu’une transcription des réunions des différents comités. Cela a été une véritable percée.

 

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Erin : Ça n’a peut-être pas l’air de grand-chose, mais ce virage s’est avéré important. Jusqu’à cette époque, le service du Journal des débats était de taille modeste, mais il lui a fallu s’agrandir exponentiellement pour pouvoir couvrir le champ élargi des travaux.

 

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David : En plus de cela, toutes les transcriptions du Journal des débats sont produites dans la langue parlée. Ainsi, si une députée ou un député s’exprime en anglais en Chambre ou dans une salle de comité, alors cette partie des transcriptions sera produite en anglais. Toutefois, si elle ou il parle en français, alors la section des transcriptions correspondante sera dans cette langue. Anecdote : il arrive qu’une députée ou un député fasse des observations dans une langue autre que le français et l’anglais. Dans ce cas, il sera simplement écrit dans le Journal des débats que l’observation a été faite dans telle ou telle langue.

 

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Erin : Les années 1990 ont vu un autre virage technologique majeur dans l’édition et la publication. À ce moment, les transcriptions pouvaient être produites à l’interne, mais il était aussi possible de les mettre en forme de manière à accélérer l’impression. Fini le temps où l’on s’en remettait à deux fournisseurs externes pour le produit final. Seule subsistait l’imprimerie.

 

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David : Les transcriptions du Journal des débats, dont la préparation demandait trois jours auparavant, étaient désormais prêtes le lendemain.

 

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Erin : Tu sais David, la vitesse à laquelle la technologie progresse ne cesse pas de m’étonner. On est passé d’un temps de production de trois jours avec des dactylos, à une production informatisée se faisant en moins de 24 heures pour un compte-rendu. Tout ça en 20 ans!

 

[00:12:10]
 
David : Oui, c’est vraiment impressionnant quand on y pense, Erin, surtout qu’il a fallu presque un siècle pour passer de la sténographie à la dactylo! Mais les progrès technologiques du Journal des débats n’en sont pas restés là!

 

[00:12:22]
 
Erin : C’est bien vrai, David. En 1993, la transmission électronique de la chaîne de télévision parlementaire faisait que désormais, le Journal des débats était également consultable par ordinateur partout dans la province. C’est certain qu’à l’époque, ça changeait tout!

 

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David : Tout à fait, Erin. Ça n’en a peut-être pas l’air pour nous aujourd’hui qui sommes toutes et tous connectés à une foule d’appareils, mais à l’époque, le fait de pouvoir allumer son ordinateur à Thunder Bay, à Windsor ou à Kapuskasing pour savoir ce qui s’était dit la veille au Parlement… c’était une révolution.

 

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Erin : Le plus récent changement qu’a connu l’équipe du Journal des débats est en fait un changement de nom. Même si le document lui-même continue d’être appelé le Journal des débats, l’équipe qui le produit s’appelle à présent le Service des publications parlementaires. Cette division englobe aussi un service de renvois et d’indexage.

 

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David : Et dernièrement, ce service a fusionné avec l’équipe des interprètes et des services en français pour former le Service linguistique et des publications parlementaires.

 

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Erin : Ces deux bureaux collaborent étroitement pour que l’émission que vous écoutez sur votre téléviseur ou en ligne soit disponible dans les deux langues et que la transcription du Journal des débats soit produite mot pour mot. Et tout cela en peu de temps!

 

[00:13:25]
 
David : Je pense que le principal point à retenir aujourd’hui, c’est que le Journal des débats est passé de l’un des premiers services de l’Assemblée, à sa création sous l’autorité de la présidence de l’Assemblée dans les années 1970, au service sophistiqué qu’il est aujourd’hui.

 

[00:13:38]
 
Erin : C'est bien vrai, David. Le Journal des débats a vraiment fait du chemin depuis ses débuts en Ontario il y a 80 ans.

 

[00:13:44]
 
David : L’épisode d'aujourd'hui a été un véritable tourbillon, Erin!

 

[00:13:47]
 
Erin : Je sais David! Nous avons remonté le temps jusqu’aux premiers parlements britanniques et sommes revenus à aujourd’hui. Qui aurait cru qu’un seul homme publiant un texte aussi banal aujourd’hui que les travaux parlementaires aurait pu nous entraîner dans un tel voyage?

 

[00:14:02]
 
David : C’est certain qu’on doit une fière chandelle à Thomas Hansard.

 

[00:14:04]
 
Erin : En effet.

 

[00:14:05]
 
David : Mais avant de vous dire au revoir, il faut faire un décompte des anecdotes!

 

[00:14:09]
 
Erin : Comment ai-je pu oublier! Surtout qu’on a eu un doublé au début… Moi j’arrive à un total de six.

 

[00:14:18]
 
David : Pas mal du tout!

 

[00:14:19]
 
Erin : Merci d’avoir écouté le balado « Parlons du parlement », où nous vous faisons découvrir le Parlement. Nous devons vous laisser, je crois entendre les cloches.

 

[00:14:26]

David : À la prochaine!

 

[00:14:35]

 Erin : Le balado Parlons du parlement est une production de Protocole parlementaire et relations publiques pour l’Assemblée législative de l’Ontario. Les médias sociaux sont gérés par Protocole parlementaire et relations publiques pour l’Assemblée législative de l’Ontario. Les recherches additionnelles sont fournies par le Service de la recherche à la table pour l’Assemblée législative de l’Ontario. Merci de nous écouter. Si vous avez aimé l’épisode d’aujourd’hui, merci de nous encourager en partageant le balado et en vous y abonnant. Pour voir d’autres anecdotes sur le Parlement de l’Ontario, suivez-nous sur Twitter et Instagram : @parloneducation. Et en anglais : @onparleducation. Merci encore et à la prochaine.