Transcript
May 26, 2022 18 minutes (l'audio)
[00:00:00]
Erin : Bienvenue au balado « Parlons du parlement ». Où nous enseignons au public tout ce qui a trait au parlement.
[00:00:12]
David : Allô Erin, Comme d’habitude, je suis heureux d’être de retour! Erin, sais-tu ce que cette année a de notable?
[00:00:18]
Erin : Non, pas vraiment, David...
[00:00:21]
David : Eh bien, l’édifice de l’Assemblée législative fête ses 129 ans.
[00:00:27]
Erin : Tu as raison! Et à cet âge-là, je trouve qu’il a plutôt bonne mine.
[00:00:32]
David : Moi aussi. J’ai une surprise pour toi aujourd’hui. Un nouveau petit jeu!
[00:00:38]
Erin : Holà! moi, j’adore nos jeux de balado. Je suis prête. que les jeux commencent!
[00:00:44]
David : Aujourd’hui on va jouer à… devine la décennie!
[00:00:49]
Erin : Haha. Voilà un défi!
[00:00:51]
David : Je fais totalement confiance à tes compétences en la matière. Je décris un épisode dans l’histoire de l’édifice parlementaire et tu dois me dire à quel moment il s’est déroulé en indiquant la décennie exacte.
[00:01:01]
Erin : Comme l’a très bien dit Blondie : « one way or another »..., je vais gagner ce jeu.
[00:01:06]
David : Ah, bien joué, tu ne rates jamais une occasion pour glisser des paroles de chanson. C’est l’une de mes préférées.
[00:01:12]
Erin : Il faut sauter sur l’occasion lorsqu’elle se présente!
[00:01:15]
David : En tout cas, moi j’aime bien tes références musicales. Bravo! Et voici ta première question. L’un des aménagements les plus récents ici à Queen’s Park, c’était l’installation de caméras de télévision et d’appareils d’éclairage dans la Chambre. En quelle décennie a-t-on effectué ces aménagements dans la Chambre?
[00:01:30]
Erin : Facile. C’était dans les années 1980 — en 1986 très précisément.
[00:01:35]
David : Frimeuse! Passons à la question suivante. Avant l’avènement du microphone, certains députés avaient du mal à s’entendre dans la Chambre de l’Assemblée législative. En quelle décennie a-t-on modifié la disposition des sièges en forme de fer à cheval? Et question bonus : quand a-t-on fait marche arrière?
[00:01:53]
Erin : Heu, je me dis que pour le fer à cheval, c’était peut-être dans les années 1930. Autant que je sache, ça n’a pas duré très longtemps, donc disons qu’ils ont rétabli l’ancienne disposition des sièges dans les années 1940 et que ça n’a pas changé depuis.
[00:02:09]
David : C’est exact, dans les deux cas!
[00:02:11]
Erin : Youpi!
[00:02:11]
David : Mais j’ai une question supplémentaire.
[00:02:13]
Erin : Les questions ont été faciles! Vas-y.
[00:02:16]
David : Heureusement que j’ai gardé la plus difficile pour la fin! Comme tu le sais, dans le temps, les présidents pouvaient conserver leur fauteuil en tant que souvenir au moment de céder la place au successeur.
[00:02:25]
Erin : Si tu me demandes à quelle époque ils ont mis fin à cette tradition, c’était dans les années 1940. Trop facile.
[00:02:30]
David : En fait, j’allais te demander à quelle décennie remonte le fauteuil actuellement utilisé dans la Chambre.
[00:02:36]
Erin : Hmm. Heu, je pense que là tu m’as enfin eue. Je sais qu’il est vieux, mais je ne sais pas de quand il date exactement.
[00:02:43]
David : Et si tu devais deviner, que dirais-tu?
[00:02:44]
Erin : Si on m’obligeait vraiment à deviner, je dirais qu’il date des années 1890 puisque c’est à ce moment-là que l’édifice a été inauguré.
[00:02:55]
David : Bien vu et pas loin du tout. Le fauteuil actuel date de 1874 et appartenait autrefois à l’ancien président Rupert Wells. Des années après, sa famille l’a rendu à l’Assemblée législative.
[00:03:05]
Erin : Si proche! J’ai, par contre, une anecdote au sujet du président Wells!
[00:03:10]
David : Tu me connais, j’adore nos anecdotes.
[00:03:13]
Erin : Et celle-ci est géniale! Le saviez-vous? Lorsqu’il était député provincial, Rupert Wells siégeait au Comité permanent des chemins de fer, comité permanent qui existait entre la 2e et la 20e législature.
[00:03:28]
David : Wow. Ah bon, je ne savais même pas qu’un Comité permanent des chemins de fer avait déjà existé ici.
[00:03:32]
Erin : Je suis toujours ravie de savourer une anecdote croustillante avec toi, David. Et quel jeu fantastique!
[00:03:36]
David : Merci. Je pense que ça colle assez bien au thème de l’épisode : caché parmi nous.
[00:03:41]
Erin : Oui, absolument! Donc, sans plus tarder, parlons de notre premier trésor caché.
[00:03:47]
David : Je suis entièrement d’accord, Erin. Au fil des années, j’ai pu remarquer que lorsque les gens visitent l’édifice, ils sont frappés par les dimensions imposantes de la Chambre et notamment par sa hauteur.
[00:03:56]
Erin : Et c’est normal puisque du plancher au plafond, la Chambre mesure 14 mètres — c’est-à-dire environ 50 pieds!
[00:04:06]
David : Imagine si tu devais monter jusqu’au plafond pour faire ton travail. C’est exactement ce à quoi les restauratrices et restaurateurs ont été confrontés lorsque, dans les années 1990, elles et ils se sont attelés à la tâche de révéler le plafond original de la Chambre.
[00:04:17]
Erin : Tout d’abord, je pense qu’il serait utile d’expliquer pourquoi elles et ils se voyaient obligés de travailler à une telle hauteur. Lorsque l’édifice a été inauguré en 1893, la photographie était toujours une technologie relativement jeune, car elle n’existait que depuis être 50 ou 60 ans. Par ailleurs, l’éclairage des espaces intérieurs de l’édifice a toujours été compliqué. Par conséquent, nous avons, hélas!, très peu de clichés de l’édifice de l’Assemblée datant de cette époque. Nous avons cependant une belle photo de la Chambre où l’on voit les ouvertures voûtées au caractère particulier, la disposition des sièges en gradin et une autre particularité : le plafond richement décoré.
[00:04:56]
David : Cette photo est absolument cruciale. En effet, quand j’ai commencé à travailler ici le plafond de la Chambre était blanc. Il n’y avait pas une seule peinture décorative.
[00:05:04]
Erin : Alors qu’est-ce qu’il s’était passé entre-temps? Eh bien, il s’avère que pendant la planification et la construction de l’édifice, une œuvre murale a été commandée à un artiste nommé Gustav Hahn, pour le plafond de la Chambre. Artiste de renom à l’époque, Hahn était l’un des pionniers du style Art Nouveau dans ce pays. Le saviez-vous? Emanuel Hahn, son frère, était lui aussi impliqué dans les arts. Il était sculpteur de renommée et a créé le dessin de caribou que l’on voit sur les pièces de monnaie de 25 cents.
[00:05:32]
David : D’après la photo, nous savions qu’il y avait une fresque complexe de feuilles d’érable couvrant le plafond et réalisée dans le style distinctif de M. Hahn, mais personne ne l’avait vue depuis près d’un siècle.
[00:05:41]
Erin : Dans les années 1990, le plafond de la Chambre a subi quelques dommages. Par conséquent, le personnel a pu confirmer que la magnifique fresque de Gustav Hahn était intacte sous d’épaisses couches de crin, de toile et de peinture, mesure drastique prise pour atténuer l’écho après l’échec de plusieurs tentatives visant à améliorer l’acoustique dans cet espace caverneux.
[00:06:04]
David : Le saviez-vous? Le rembourrage ajouté au plafond mesurait 7,5 cm d’épaisseur et certains panneaux faisaient jusqu’à 12 mètres carrés!
[00:06:13]
Erin : Il va sans dire que c’était tout un projet que d’enlever certains de ces panneaux, surtout à 50 pieds dans les airs!
[00:06:21]
David : En effet, ça l’était, Erin. Il a fallu construire des échafaudages jusqu’au plafond. J’ai eu la chance de pouvoir monter et voir de mes propres yeux une partie du travail effectué.
[00:06:29]
Erin : Wow. C’était comment?
[00:06:30]
David : C’était pour le moins... unique, d’autant plus que l’échafaudage vacillait un peu! Il n’y avait aucun danger, mais quand même. Une fois près du plafond, nous avons observé les restauratrices et restaurateurs d’art nettoyer et retoucher les dessins originaux. Elles et ils ont indiqué que l’œuvre était en très bon état et qu’il ne restait qu’un minimum de travail de restauration à faire pour redonner aux couleurs de la peinture leur éclat d’origine.
[00:06:52]
Erin : Cela semble être une sacrée expérience!
[00:06:55]
David : Ça l’était vraiment! Ce qui était fascinant aussi, c’était de voir les graffitis sur le plafond!
[00:06:59]
Erin : Quoi?! Les graffitis??
[00:07:01]
David : Il s’avère que certains des ouvriers qui appliquaient les matériaux sur le plafond original ont signé leurs noms là-haut, comme un héritage de leur travail! Il y a au moins une demi-douzaine de noms là-haut!
[00:07:10]
Erin : Wow. C’est tout un héritage, à mon avis. Je n’ai pas d’expériences aussi fascinantes, mais j’étais ici pour l’une des plus récentes rénovations du plafond de la Chambre. Cependant, je n’ai pas eu la même vue rapprochée que toi, David. C’était au début de 2019, et certains des panneaux au-dessus des tribunes du public avaient commencé à s’affaisser un peu. À cause de cela, un nouveau projet lié au plafond a été lancé pour enquêter sur la cause et voir ce qui se trouvait en dessous. Tu vois, la photo originale de la Chambre dont j’ai parlé plus tôt ne donnait qu’une petite vue de la pièce.
[00:07:46]
David : Oui. Nous n’avions aucune preuve photographique de la présence de peintures dans les tribunes du public puisque l’angle de la photo ne les montrait pas vraiment. Après un travail très minutieux, l’équipe a découvert quelque chose d’inattendu.
[00:07:57]
Erin : Il s’avère que les plafonds des tribunes du public étaient recouverts d’une fresque très similaire à celle du reste du plafond, bien que dans une gamme de couleurs légèrement différente — et elles étaient en assez bon état aussi! Le saviez-vous? Lorsque l’édifice a été inauguré, les tribunes du public avaient des sièges assignés - certains pour les hommes et d’autres pour les femmes.
[00:08:18]
David : Il y a un autre plafond qui est, en quelque sorte, caché parmi nous. C’est le plafond au-dessus du grand escalier. Celui-ci était plutôt un mystère. Pendant des années, d’anciennes et d’anciens membres du personnel parlaient d’un « ciel étoilé » au-dessus des escaliers. Mais je ne me rappelle certainement pas avoir vu quoi que ce soit qui corresponde à cette description dans l’édifice.
[00:08:35]
Erin : Moi non plus. Mais l’année dernière, les restauratrices et restaurateurs ont pu construire un échafaudage assez fou jusqu’à ce plafond et ont découvert une autre fresque complexe qui semble se trouver au-dessus du grand escalier dans le hall de l’édifice de l’Assemblée législative.
[00:08:54]
David : L’échantillon qui a été révélé est assez petit, mais on dirait bien qu’il y a des étoiles sur un fond bleu foncé — d’où la référence des anciennes et anciens membres du personnel au fil des ans. Mais un autre motif a également été révélé. Il est beaucoup plus difficile de dire ce que cela pourrait être, mais il semble que cela pourrait faire partie d’armoiries ou d’une autre image basée sur des symboles.
[00:09:10]
Erin : En fait, le grand escalier lui-même donne accès à notre prochain trésor caché : la Bibliothèque de l’Assemblée législative.
[00:09:18]
David : La Bibliothèque a une histoire très intéressante. Nous pourrions peut-être faire un épisode sur son histoire fascinante. Qu’en penses-tu, Erin?
[00:09:25]
Erin : Tu sais, David, je pense que c’est une excellente idée! Restez à l’écoute pour être sûr de ne pas rater cet épisode.
[00:09:30]
David : Sans trop en dire pour ne pas gâcher notre futur épisode, j’ajouterais que la Bibliothèque était, à l’origine, située dans l’aile Ouest de l’édifice. Mais elle a été détruite lors de l’incendie dévastateur de 1909.
[00:09:40]
Erin : À vrai dire, c’était un incendie accidentel. Il a été déclenché involontairement par des ouvriers qui utilisaient un charbonnier sur le toit. Une étincelle errante a pris feu et a détruit la majorité de l’aile Ouest - y compris notre très chère Bibliothèque.
[00:09:55]
David : Après l’incendie, l’aile Ouest a été reconstruite, mais la Bibliothèque a trouvé un nouvel emplacement dans un autre nouvel ajout à l’édifice : l’aile Nord. Conçue par l’architecte George Gouinlock, qui habitait Toronto — l’aile Nord était en cours de construction avant l’incendie, car il s’agissait d’un ajout nécessaire pour offrir plus d’espace de bureau au Parlement en pleine expansion.
[00:10:11]
Erin : L’incendie a également permis de relocaliser la Bibliothèque, et beaucoup plus de méthodes de protection contre le feu ont été prises en considération lors de la conception des ailes Ouest et Nord de l’édifice cette fois-ci. Les portes coupe-feu, les renforts intérieurs en acier et le marbre étaient quelques-unes des méthodes ignifuges les plus répandues à l’époque. Mais il fallait encore trouver un moyen d’intégrer la nouvelle aile à l’ancien édifice.
[00:10:34]
David : C’est là qu’il a fallu faire preuve d’un peu d’ingéniosité. Et là où les choses deviennent un peu confuses pour le personnel actuel. L’aile Nord est reliée à l’édifice principal par le grand escalier — un énorme trou a été percé dans le mur nord, qui est devenu le couloir principal de la nouvelle annexe.
[00:10:47]
Erin : En faisant cela, il était impossible de faire correspondre tous les niveaux aux étages initiaux, donc les étages correspondants à l’édifice d’origine ne correspondent pas aux mêmes numéros d’étage dans l’aile Nord — d’où la confusion. Le saviez-vous? Il y avait à l’origine deux grandes fenêtres en haut du grand escalier, mais elles ont été recouvertes de l’intérieur. Aujourd’hui, on ne peut les voir que de l’extérieur de l’édifice.
[00:11:14]
David : En ce qui concerne les planchers et les incendies, un panneau de verre a été inséré dans le plancher à l’extérieur de la Chambre pour montrer des dommages antérieurs causés par le feu. C’est l’un des endroits où les visiteuses et visiteurs aiment s’arrêter et prendre le temps d’examiner lors des visites, mais il y a une idée fausse sur son origine.
[00:11:26]
Erin : Bien que l’incendie de 1909 ait sans aucun doute été dévastateur, ce n’est pas le seul incendie à s’être produit dans l’édifice de l’Assemblée législative au fil des ans. Il existe des preuves documentées d’un incendie antérieur en 1904 qui semble s’être répandu dans le plancher de certaines parties de l’édifice grâce aux lignes électriques et télégraphiques qui étaient à l’époque dissimulées sous une grande partie du plancher.
[00:11:48]
David : Le saviez-vous? Selon les documents de l’époque, l’incendie de 1904 pourrait avoir été causé par la foudre. Il y a eu un orage électrique cette nuit-là et, selon des rapports, la foudre aurait frappé l’édifice et aurait suivi les lignes télégraphiques, brûlant finalement un fusible et déclenchant plusieurs petits incendies — tous ont été éteints. Mais cette théorie du sous-plancher expliquerait mieux les dommages causés par le feu que l’on peut voir grâce au panneau de verre à l’extérieur de la Chambre.
[00:12:11]
Erin : Indépendamment de l’incendie qui a causé les dommages au plancher, je pense qu’il est remarquable que la Chambre elle-même n’ait jamais été endommagée par aucun des incendies. Surtout si l’on considère la quantité de bois utilisée dans l’édifice.
[00:12:25]
David : Je suis entièrement d’accord, et quelle chance.
[00:12:28]
Erin : Haha. Pareillement. Même si j’adore tous les éléments dont nous avons parlé jusqu’à présent aujourd’hui, je pense que ma partie préférée de l’édifice est une partie qui se cache littéralement parmi nous, le cinquième étage.
[00:12:41]
David : Vous vous demandez peut-être ce que le cinquième étage a de si remarquable? Tout d’abord, lorsque l’édifice a été inauguré, il n’y avait pas vraiment de cinquième étage. Après le grand incendie de 1909, l’aile Ouest nouvellement construite a été spécialement conçue pour être plus haute que l’édifice original.
[00:12:56]
Erin : Cela a été fait pour fournir plus d’espace de bureau. Le cinquième étage contient quelques éléments très intéressants – le premier et le plus important c’est son plancher, si on peut l’appeler ainsi?
[00:13:07]
David : Hmm oui, je suppose qu’on peut dire que c’est son plancher. La raison pour laquelle il est difficile de le décrire c’est qu’au milieu du plancher, il y a un vitrail géant qui fournit de la lumière supplémentaire à tout l’étage inférieur, mais puisqu’il est composé de verre et est très fragile on ne peut pas marcher dessus.
[00:13:21]
Erin : Connu sous le nom de plafond vitré, le vitrail de l’aile Ouest affiche les armoiries de l’Ontario qui ont été augmentées par mandat royal en 1909. Le saviez-vous? Les armoiries originales ont été accordées par la reine Victoria en 1868, mais ne contenaient que l’écu central que l’on peut voir sur le drapeau de l’Ontario d’aujourd’hui.
[00:13:42]
David : Afin de mettre en valeur l’imagerie dans les vitraux, des prismes Luxfer ont été ajoutés au toit de l’aile Ouest. Ces prismes réfractent la lumière du soleil et la rendent plus brillante dans les espaces particulièrement grands ou profonds, ce qui en fait une source d’éclairage parfaite pour le plafond vitré. Le saviez-vous? Alors que les prismes Luxfer existent depuis la fin du 19e siècle, le célèbre architecte Frank Lloyd Wright a conçu et breveté de nombreuses variations de ces prismes et a contribué à les rendre non seulement fonctionnels, mais aussi jolis.
[00:14:09]
Erin : Malgré leur capacité d’éclairage améliorée, les prismes avaient tendance à causer des fuites et ont donc été recouverts de goudron pendant de nombreuses années pour empêcher qu’elles se produisent.
[00:14:21]
David : Haha. Apporte un parapluie! Heureusement, au cours des mêmes travaux de restauration des années 1990, le goudron a pu être retiré en toute sécurité et un boîtier en verre a été installé sur les prismes afin d’assurer leur étanchéité et de permettre à la lumière naturelle de briller à nouveau.
[00:14:35]
Erin : Maintenant, vous vous dites peut-être : si le plancher n’est qu’un vitrail géant, à quoi pourrait bien servir cet espace? Et vous savez quoi? Quelle bonne question!
[00:14:46]
David : Tout à fait Erin. Le cinquième étage a subi quelques transformations au fil des ans. D’abord, il a été l’un des premiers locaux des Archives de l’Ontario puis l’espace a été utilisé par la Commission de censure pour projeter et évaluer les films destinés au public ontarien. Une chambre forte au sous-sol a également été fournie à la Commission pour abriter les films, car ils étaient hautement inflammables. La Commission de censure s’est trouvé un nouveau domicile ailleurs.
[00:15:08]
Erin : Pendant de nombreuses années, en raison des changements apportés au code de prévention des incendies, l’espace est resté vide, ne servant que d’entrepôt occasionnel jusqu’à ce qu’un escalier supplémentaire puisse y être ajouté pour que l’espace se conforme au Code de prévention des incendies actuel. Ensuite, d’importants travaux de rénovation ont été entrepris pour transformer l’espace auparavant inutilisable en un magnifique bureau pour notre Service linguistique et des publications parlementaires.
[00:15:33]
David : Le personnel qui occupe maintenant le cinquième étage est responsable de préparer, d’imprimer et de distribuer les documents de travail quotidiens de la Chambre.
[00:15:40]
Erin : Cela comprend le Feuilleton et Avis, les Procès-verbaux et le Journal des débats — qui est le compte-rendu officiel des réunions de la Chambre et des comités.
[00:15:49]
David : L’espace lui-même est magnifique : les murs de briques apparentes, le plancher de bois franc, les coins et recoins intéressants créés par les pignons du toit et bien sûr, l’incroyable lumière émise par les prismes Luxfer font de cet espace l’un de mes préférés.
[00:16:04]
Erin : C’est la mienne aussi. As-tu remarqué David — on a commencé notre épisode avec le plafond de la Chambre et on a fini au sommet de l’édifice avec le bureau du Journal des débats.
[00:16:12]
David : On l’a encore fait. On a bouclé un autre épisode.
[00:16:16]
Erin : Magnifiquement fait.
[00:16:18]
David : J’ai perdu le compte du nombre d’anecdotes d’aujourd’hui. Je pense que c’est le bon moment pour faire un décompte officiel.
[00:16:23]
Erin : Je suis d’accord. Hum… Si je compte bien, il y en a eu 8 au total, aujourd’hui.
[00:16:29]
David : Wow. Haha. Je dirais que nous devenons assez bons avec nos décomptes.
[00:16:33]
Erin : Absolument. Soyez à l’écoute pour en apprendre plus!
[00:16:37]
David : Merci à tout le monde d’avoir écouté le balado « Parlons du parlement », où nous enseignons au public tout ce qui a trait au parlement.
[00:16:42]
Erin : On doit y aller. Je crois entendre la sonnerie.
[00:16:48]
Erin : Le balado « Parlons du parlement » est produit par la Direction du protocole parlementaire et des relations publiques de l’Assemblée législative de l’Ontario. Médias sociaux gérés par la Direction du protocole parlementaire et des relations publiques de l’Assemblée législative de l’Ontario. Les recherches ont été effectuées par le Bureau des recherches pour la Table de l’Assemblée législative de l’Ontario. Merci de nous avoir écoutés. Si vous avez aimé cet épisode, veuillez nous appuyer en le partageant et en vous abonnant. Pour plus d’anecdotes concernant le parlement de l’Ontario, suivez-nous sur Twitter et Instagram : @parloneducation. And in English: @onparleducation. Encore une fois merci et à la prochaine.